Publié le : 28 septembre 20204 mins de lecture

Le président de la FDSEA s’est rendu au Salon international de l’agriculture le jour du «spécial Limousin» pour soutenir les éleveurs corréziens, mais pas seulement…

Une année de labeur pour un moment de bonheur !

Des comices au concours général de Paris, c’est par passion que les éleveurs de limousines présentent aux 650 000 visiteurs du salon la fine fleur de la race. Le jour du concours, il y a la compétition, le classement, de la tension… mais au-delà du challenge où concurrence et rivalité sont à leur apogée. Il convient de saluer le travail des sélectionneurs qui promotionnent la limousine aux yeux du monde entier. Ces éleveurs qui, tous les jours, non sans compromis, travaillent à l’amélioration de la race, entraînent dans leurs sillons l’ensemble des éleveurs soucieux d’améliorer la compétitivité de leurs troupeaux et de ce fait la rentabilité de leurs exploitations.

La jeune garde de sélectionneurs corréziens n’a pas démérité, bien au contraire, certains se rapprochant même de la plus haute marche du podium. À voir les visages enjoués de chacun lors de la remise des prix, il est sûr qu’ils sont prêts à repartir pour une année de labeur pour revivre ce moment de bonheur.

A Paris, de stand en stand pour l’intérêt de tous

Outre le concours limousin, tout au long de la journée le président de la FDSEA Tony Cornelissen a profité de sa venue au salon pour poursuivre les actions quotidiennes qu’il mène avec son équipe en Corrèze. Dès le matin sur le stand de la FNSEA, le président s’est entretenu avec ses homologues des différents départements pour faire le point sur l’opération paille et en particulier sur la partie transport. Sur ce dernier point, la Corrèze n’est pas le seul département, et loin de là, à ne pas avoir « finalisé » cette action.

Profitant de la présence de nombreux politiques, ce fut l’occasion de remettre sur le tapis l’évolution du dossier Pac, et de leur poser la question de savoir comment il était possible de rendre les exploitations rapidement autonomes sans pouvoir labourer et remettre en cause le ratio de 5 % de retournement des PP.

Tout en attendant la délégation régionale, Tony Cornelissen a fait une halte sur le stand très dynamique des JA, animé en partie ce jour-là par des corréziens. En collaboration avec la FRSEA Limousin, lors du déjeuner en compagnie de Claude Trémouille, vice-président de la Région, il a été question d’approfondir la politique à venir de la région en terme de soutien à l’agriculture et de faire part des projets du syndicat pour les douze prochains mois.

Enfin, cette journée marathon digne d’une journée de salon «Chiraquienne» s’est achevée avec la rencontre d’industriels et de l’interprofession viande, inquiets de voir la demande française baisser.

Que ce soit en Corrèze ou à Paris, la détermination du président de la FDSEA reste la même, c’est en exerçant un soutien constant aux agriculteurs du département, en faisant preuve de persévérance dans le dialogue avec les institutions qu’il arrive à faire passer des messages efficaces pour l’avenir de la profession.